يكرهون ، و نكره


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يكرهون فيها توقها العطشان للحرّيّة في كلّ لحظة. و نكره ذعونهم المبتسم لصاحب القدم الواطئة على العنق
يكرهون فيها بحثها المتكرّر عن النّور. و نكره ارتماءهم القطيعي نحو الظلال المتلاشية
يكرهون فيها جسدها الضامر إذ يملأ الفضاء بصخب خالقا معنى للقيم. و نكره امتلاء أوداجهم و كروشهم بدهون الحسد و غازات التّملّق

ليس في الأرض مكان لك، فافتكّ لذاتك مكانا. تلك الأنثى النحيفة، اللتي تحمل أوزار جسد منهك بالأمراض عاما بعد عام افتكّت مكانا بحجم الثّورة. يكرهون فيها هاته الطاقة المشعّة، اللتي تجعل من الكتلة نجما تحوم حوله الكواكب.و
نكره فيهم انثقابهم نحو السواد
يكرهون فيها إصرارها على الإنتصار مهما بدا العدوّ/المنافس قويا، سواء كان سلطة أو مرضا. و نكره فيهم إصرارهم على الإنكسار، حتى و إن تُرِكوا وحدهم على الحلبة
لن يغفر المنسحبون للمحاربين انتصارهم
يكرهون فيها ما يخافون تحقيقه لذواتهم : معنى للحياة. و نكره فيهم خنوسهم للموت كقيمة، رغم امتلاء خلاياهم العصبية بالشهائد و الكتب.


أيها المارّون بين الظّلمات العابرة انقرضوا، فلنا نجم باثق النّور نرنو إليه.


La Princesse

نحب نروّح


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نحب نروّح
أكثر كلمة حبست في حلقي م اللي أنا صغير. كي نحب نقولها ما ننطقهاش.
في عرس دراشكون، مكركر مع اخواتي بالسيف. محزوق في لبسة دراكيفاه و الحس يطرشق الوذن. برشة وجوه، برشة ضو، برشة جوجمة. برشة برشة، برشة كل شي، برشة « اضحك يعيّش ولدي ».
ما عينيش بش نضحك. أمي، أمي، نحب نروّح.
أمي ما تضربنيش، أما تحكي لبابا، اللي ياخو المبادرة التأديبية « يزي بلا دلال و شد بلاصتك ».
نحب نروّح.
الصباح بكري في القسم عند « آنيساتي ريم »، كرشي توجع م البسيسة متع الفجر، و مخي قعد فوق المخدة و تحت الزاورة ما جاش معايا، و في بالي اللي هاذيكا « ألف » و هاذيكا « باء » و يلعن بو « أبي مبروك » و ابنه « مهدي »، أما أمان نحب نروّح.
آنيساتي تضرب. و قعدت كل نهار نحب نروّح. أما ما عادش نقول.
حبست في حلقي، عششت لغادي و رمات عروقها حتى للجاش.
لحظة اللي عرفت اللي هاك اللي حبيتها سنين نساتني و تعدات، حبيت نروّح. وسط الشارع، طقس مافيه شي سپيسيال، لا زخات مطر ولا ريح يصرصر، ما فما كان أنا هابط علي الثلج و متطرشق في بركان دخلاني، بينما العصافير تزقزق و تزڨ بكل حرية في الهواء الطلق؛ نحب نروّح.
وين؟
ما نعرفش.
أما نحب نروّح. بالك للدار، بالك بحذا أمي، بالك للمكناسي، بالك للڨمرة، بالك لروحي، بالك للجبل. ما نعرفش.
أما وقتها نحب نروّح. و الكلمة حابسة.
وسط ناس مفروض نعرفهم، و انا ما نعرفهمش. نحكيو في موضوع مفروض نفهمو، و مانيش فاهمو. ولا فاهمو، أما مش هكاكة. فاهمو بلاش حس و طرناطة حروف. نحب نروّح، و الكلمة حابسة. على خاطر الوضع هكاكة، على خاطر هذاكة الموجود، على خاطر لازمك تكون مع غيرك باش ما تكونش وحدك تحكي مع الهوا، على خاطر الواقع فيه ما أعفط. وقتها حبيت نروح، و قعدت الكلمة حابسة.
ما خرجت من حلقي كان كي كبسها برد المينوت.
ميت تعب، إنهاك اربعة ايام من غير نوم، الاكتاف فارغة، الكرومة ثقيلة، الوذنين يصفرو و الظهر قوّس.
سأل البحّاث : « آش تحب ».
من ضلوعي خرجت، كيف الميا كيف يرشح بين تسرسيبات القماش : « نحب نروّح ».
تسكّر الباب بتڨربيع زلزال. طفا الضو فرد ضربة. « ارقدوا نـ** أمكم ». اتكيت و لساني يهر وحدو : « نحب نروّح ».
واد و تحل السد قدامو و تسيّب.
و روّحت.

الحر، هو اللي يروح وقت ما يحب.

Pause perso IX : petit bonheur


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Allongé sur la canapé, pieds sur la table, lisant une Bande Dessinée, écoutant de la bonne musique : telle est mon utopie. Un petit bonheur simple, nul besoin de plus pour me dessiner un sourire constant.

Cela implique que je n’ai pas faim, et que j’en suis assuré pour le lendemain aussi. Cela implique que je ne fais pas quelquechose que je n’ai pas envie de faire, pour en être là, à cet état qui me permet de déguster la musique. Un temps de bonheur implique un non temps de corvée.

Cela implique aussi les bonnes conditions pour les musiciens, ces autres qui sont aussi absents que là à ce petit bonheur. Sinon il n’y aurait pas de bonne musique, ce serait une cacophonie sans affects.

Cela implique aussi que je ne suis pas sous le coup d’une injustice : le territoire qu’est mon corps n’est agressé de nulle part. Cela implique aussi que ceux que j’aime, présents dans mon esprit, ces autres aussi absents que là, ne subissent pas d’injustice.

Ce que je viens de décrire implique une guerre, aussi complexe qu’énorme. Contre soi, contre les déformations de ces autres aussi absents que là, à l’image des déformations que l’on retrouve en soi.

Petit bonheur simple, grande guerre complexe. Ainsi est la vie qui en vaut le coup.

Pause Perso IIX : Distorsion compatissante


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Certains mots (derrière lesquels se cachent des concepts) se trouvent à toucher des champs sémantiques connexes et très proches ou quasi-similaires. Ce qui facilite la possibilité de confusion. Si on ajoute à cela le côté vicieux et gâté de l’enfant perpétuel qu’est l’animal humain, on voit bien la facilité inouïe de favoriser la confusion.

Chaque mot est différent de l’autre, et cela en s’assumant se tenir dans un même langage pour simplifier l’approche. Pour preuve ?? Simple, on peut juste considérer l’effort mis pour en créer plus d’un (de mots) de la part du paresseux inné qu’est l’animal humain. Cette différence se trouve dans la distance séparant les champs sémantiques, ainsi que leur traduction factuelle possible.

Certaines confusions sont vraiment chiantes, en cela qu’elles empêchent (ou du moins rendent difficile) de penser correctement. Par « pensée correcte » j’entends un ensemble de processus mentaux qui respectent du début jusqu’à la fin un séquencement logique cohérent, et compréhensible. Ces trois attributs (logique, cohérent, compréhensible) sont les conditions de l’efficacité de la pensée, dans sa transformation en choix, décision et acte, choses ayant un effet direct et sur la vie individuelle, et sur la vie d’un groupe. La différence séparant les mots, tel que décrite un peu plus haut, se manifeste dans les traductions factuelles des mots. Ces traductions s’expriment dans des choix, des décisions, des actes, et tout ce qui constitue la vie sociale de ce bavard convulsif qu’est l’animal humain. Calculez ces choix/décisions/actes dans différents champs : psychique, social, politique, économique, micro, macro etc. Tout en calculant n’oubliez pas  le temps et le cumul des autres choix/décisions/actes appelé Histoire. Ce cumul à un poids qui évolue exponentiellement. La traduction factuelle possible d’un mot « A » est différente de celle d’un mot « B ». Et quand on prend « A » pour « B », c’est toute la réalité factuelle qui change, sans que le discours et ce qui est dit [donc ce qui sert à la tête pour penser] ne change. Un dédoublement se crée entre une réalité factuelle vécue par le corps, et une réalité virtuelle simulée par le corps.

L’une de ces confusions que je trouve vraiment chiante est celle qui empêche de distinguer la compassion de l’empathie. La compassion, vicieusement adorée par le côté gâté qui aimerait jeter l’ombre sur le fait que tout un (y compris soi) chacun est autant libre que responsable, se défend par les phonèmes de « l’empathie », tout en assurant cette suprématie morale à celui qui compatit et ce déni de responsabilité à celui avec lequel on compatit.

C’est bien d’avoir pitié, c’est humain, rose et joli. Surtout avec de la bonne musique avec. Enfin, si c’est bien ou pas, on ne peut savoir, mais il est couramment connu que c’est valorisé comme « bien » que d’avoir pitié. Et on comprend que l’empathie c’est ça. Quand une victime arrive (enfin) à gagner contre son agresseur, c’est bien de faire preuve d’empathie, et de se mettre à la place de l’autre, cet ex-agresseur devenu, par sa défaite, proche de l’habit de victime. Il est bien sûr sous-entendu qu’il faut se mettre à sa place dans sa souffrance. La souffrance est gênante, pour le moins dire, et qu’on se la mette sur soi est bien pour savoir penser à l’autre. Bien que ce soit clair qu’il ne s’agit que de compassion ici, mais on continue à avancer l’empathie comme argument.

L’empathie ne dévalorise pas l’humain. Contrairement à la compassion, qui oublie d’un trait la responsabilité de l’être humain. En supprimant cette petite chose qui dit que c’est le propre de l’humain que de s’empêcher. Quand on compatit, on ne s’oblige pas à sentir la puanteur normative de l’autre, il suffit juste de se fier à son image de corps policé. Et cette image est déshumanisante. Celui avec lequel on compatit est celui que l’on prend pour un sous-humain qui ne mérite pas d’être assumé. Une exception qui nous rappelle la grandeur de l’autre humain que nous sommes. Alors que l’empathie est cette chose qui permet au médecin d’intervenir sur la plaie ouverte, tout en mettant ses oreilles en sourdine face aux cris de douleur. L’empathie oblige l’humain à consommer la souffrance enclenchée de l’autre, tout en ne le laissant pas tomber de son statut d’humain. La compassion permet de méditer la souffrance, comme objet poétique, ou genre de saveur esthétique assez forte.

Les traductions factuelles possibles et réalisées de ces deux mots sont différents, et notre réalité commune -que ce soit à l’échelle microscopique ou macroscopique- se trouve en distorsion par le déphasage et les différentes congestions qui découlent des différences non respectées entre les deux mots. Telle confusion interdit la possibilité de penser la justice, car elle empêche de penser clairement les souffrances, leurs cycles de vie, les méthodes efficaces pour y remédier …

Pause Perso VII : Je


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Je. Ainsi, sans verbe ni autre ensemble de symboles. Je. A elle seule devrait suffire pour dire et déclarer. Et ce n’est pas Moi, ce moi qui a toujours besoin d’attributs, d’avoirs; d’un costume tissé de récits pour couvrir sa nudité et se sentir Etre, pour Paraître beau devant un miroir supposé accroché au mur fictif séparant corps et âme. Un moi corps et un moi âme, sirotant le peu d’existence accidentelle, ratant le temps puis enterrés l’espace d’un récit. Alors que Je, en tout et pour tout.

Je, principe actif, fraction de fraction de micro-seconde aussi indéfinissable que concrète, proposant un bel actant, toujours sur le point de commencer quelque chose et de finir quelque chose. Toujours sur le point, abstraction faite du sens. Toujours bougeant d’un bout à un autre, tel une grenouille traversant la marée en sautant de pierre en pierre : ainsi Je existe. Non comme un glissement de Moi, mais comme affirmation éternelle du mouvement. Je vient seul, nu, dé-sensé. Mouvement vain ou enrichi de morale, de fin, de sens : il n’y a que Moi pour s’y noyer.

Je est un autre, comme dirait le poète muté en marchand de vies. Je est un autre que Moi. L’un se fait en faisant, l’autre se déclare en se croyant vérité absolue, se construit en se projetant; comme une porte circulaire qui s’ouvre au moment de sa fermeture. Je est un autre, comme l’avait formulé le poète des vies volées. Un autre n’est pas L’Autre. L’Autre est là, clairement manifeste, bien taillé bien dessiné; un spectre en négatif de Moi; ce qui est interdit à Moi de devenir; ce à quoi il est impensable à Moi  de ressembler.  Je est un autre que Moi. Un autre qui se définit chaque instant par l’Action que Je fais, par le prisme de perception que Je choisis, par l’Emotion que Je investis.

Je est un autre que je laisse sur le chemin, alors que L’Autre est en Moi, L’Autre est de Moi; isomorphisme entre le porteur d’Ombre et son spectre, unicité dupliquée et maintenue unie. Un autre que je laisse sur le chemin est un autre autre, cette multitude d’autres que Je ne suis pas devenu -ce qui est un Acte-, autres que Je ne suis plus, autres que J’étais, autres que J’aurais été … Je est un autre qui est aussi semblable que différent, un autre que je dessine et qui ne me détermine pas. Je est une explosion perpétuelle à chaque instant. Alors que Moi, un glissement fin et écorchant.

Pause Perso VI : Veut qui Peut


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« Quand on veut, on peut ». Jamais un adage ne m’a semblé aussi imposteur, sournois, cruel et mensonger. Sautant du haut d’une montagne, tu as beau crier « I believe i can fly », tu finiras en milliers de morceaux répartis sur les différentes roches. Tu as beau vouloir offrir à tes enfants le meilleur des cadeaux, sans salaire ce n’est que ton intention enveloppée de mots que tu pourras offrir. « Quand on veut, on peut », plus qu’une règle de vérité, tel adage est sorti en épée contre tous les insoumis par le fait aux règles de la réussite sociale. On le dit en se basant sur cet amalgame entre « vouloir » et « désirer ». Et sur l’amalgame des deux mots extractibles du verbe « vouloir » : volonté et vouloir. Si tu n’y arrives pas, c’est que ta volonté est biaisée. Vite, sortons l’elixir magique de la « croyance ». Nul besoin de « savoir » pour arriver à concrétiser son désir, il faut juste y croire et cette croyance se transforme en ce truc magique célébré dans toutes les « success story ». Tout est de ta faute, cher ami bloqué dans les méandres de la vie.

« Quand on veut, on peut », propos démuni de validité logique, comme tout slogan dogmatique ne servant qu’à perpétuer un état d’hégémonie et de domination. Ne l’entend-on partout dans ces événements de parlotte ou on célèbre les « success story »??? Evénements ressemblant à une véritable forme de prière paienne au Dieu du succés calculé par la valeur-monnaie. On y voit tel dépressif monter sur scène et nous énumérer joyeusement les éléments de sa dépression chronique, on y voit tel kleptomane nous habiller ses justificatifs ou tel névrosé obsessionnel nous faire le dépistage poétique de ses symptômes si chers à l’audimat. Ce sont déjà des « réussites sociales », bien qu’aucun ne se sente réussi. Mais ils ont des éléments filables dans un récit, théorisant encore cet axiome défectueux [vouloir-pouvoir]. Et toute la mise en scène se passe à coups d’applaudissements et de phrases-éclats dont le seul sens est de justifier la présence du speaker sur scène. Et de lui fournir l’alibi onaniste d’une réussite que les autres voient en lui et qu’il ne ressent pas. Une toile d’araignée coinçant tout le monde et auquel tout le monde participe. Ce qui devrait être une arène d’asile psychiatrique se mue en scène de réussite.

« Quand on veut, … » Alors comment faire avec l’expression, sans céder à son image symétrique??? Car tant ce propos ne tient pas logiquement, son inverse hérite de cette même propriété logique. D’abord, faudrait-il corriger les faux-semblants induits par ce propos. Nous sommes dores et déjà bornés par ce que nous ne contrôlons pas et ne pourrons jamais contrôler.Cet élément primaire devant lequel chaque créature abdique, et qui s’appelle Nature et ses lois. Avant de vouloir il faudrait apprendre à savoir pour pouvoir dessiner ses asymptotes dynamiques, ce que certains appellent « conditions objectives ». Autre chose qu’il faudrait corriger, c’est l’étendue de notre « pouvoir ». Ce qui est en notre pouvoir peut être cerné par des limites, c’est vrai. Mais il ne faudrait pas oublier qu’il reste un groupe probabiliste infini. Comme cette infinité de probabilités qu’on trouve entre le 0 et le 1. Et notre vouloir sert à concrétiser et multiplier ces millions de milliards de possibilités changeantes avec le temps et l’espace. Ce qui limite mes pouvoirs ici et maintenant ne sera pas ce qui limite un autre ici-maintenant, ce qui entraine un changement de l’étendue de mon pouvoir. Ces concrétisations sembleraient à un grand tableau de poussières d’étoiles dont certaines s’illuminent au temps de concrétisation, au temps ou ta volonté coïncide avec ton pouvoir grâce au savoir qui a permis cela.  Si tu désires la richesse, avant d’y engager ton vouloir et ta volonté, commence par reconnaître ce que t’est la richesse avant tout. Puis relis ce que tu as en ton pouvoir en prenant conscience de ce que sont tes conditions objectives. Inutile de continuer …

« Quand on sait, on peut » voici ce qui serait moins prétentieux.

Sleeping Raven by Yukie Adams

Pause Perso V


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C’est parce que l’Injustice est sans merci qu’une Justice se doit d’être sans merci.

La justice en soi, statique et prédéfinie, n’existe pas, dans ce sens ou elle n’est qu’Idée négociée au fur et à mesure de l’Humanité. Le sentiment d’injustice existe matériellement, et est même quantifiable et mesurable. Le sentiment d’injustice nous projette une image claire de l’Injustice. L’image de la Justice est imprimée par cette image d’Injustice, comme un négatif d’une image qui l’imprime, et lui crée de facto une existence concrète et palpable. Par symétrie simple. Elle lui est symétrique parce qu’elle est supposée l’annuler, et assurer ce qu’en Physique nous appelons Equilibre, cet état d’Inertie que toutes les lois physiques garantissent. Un sentiment ne s’annule pas, mais se concilie via des Images. L’espoir du sentiment de Justice , seul remède contre la souffrance inhérente au sentiment d’Injustice, est nécessaire au vivre commun. Il s’agit d’une redistribution dynamique, nécessaire au bon fonctionnement de ce qu’on appelle « société »‘. Une redistribution qui se recalcule à chaque instant, et qui puise dans l’Injustice existante, sa rigueur sans merci.

Ces connards doivent payer, sans aucun état d’âme. Non pas parce que Dieu le veut, ou que la Loi l’impose. Mais parce que, sinon, tout vivre-commun devient une impossibilité.

La vendetta n’est pas un luxe. Elle est bien un besoin.

Pause Perso IV


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We are Nothingness. We are Fullness.

A même pied que nous nous sentons le Tout pour le tout, l’ultime objectif de la finalité de tout ce qui se présente sous nos sens, à même pied d’égalité et d’équivalence nous sommes aussi le Rien du Tout. Le Sens et l’Insens (même si ce mot aussi n’existe pas, provoquons-le par nos sensations) à la fois, toute la Signifiance qui se nous présente, et toute l’Insignifiance.

Ainsi est l’humain. Le différentiel entre ces deux états d’Etre [la fonction dérivée, au sens mathématique du terme] n’est autre que la fonction « Vie », dont l’Intégrale est l’Etre. Ce différentiel crée cet éclatement énergétique qui nous fascine et qui n’est que notre sensation de nous-même.

Tout humain, tout homo sapiens sapiens est une matière qui sait qu’elle sait. Ce méta-phénomène, cette hyperactivité ne peut être qu’exception temporelle. La conscience est un accident. La vie est un accident. On est par accident, et on n’est plus mécaniquement.

Ton sourire égayait. La distance entre ta maison et le cimetière est fatigante. Tout ça, et rien de ça, moi, toi, nous, eux les amis, autres ailleurs, le sable, le ciel, ces arbres …

Dieu existe-t-il??? A-t-il besoin d’exister pour Etre ??? Est-ce vraiment important??? Je ne te verrais plus. Du coup, toi de même. Notre perte est partagée équitablement. Terre et sels, tu reviendras. Ces sels alimeront des plantes et des arbres. Des oiseaux en mangeraient, des parcelles passeront par génétique. Ces oiseaux chieraient, leur merde deviendra nourriture d’autres plantes, ces plantes nourriront des animaux, matière passant vers d’autres matières. Fortes chances que ça aboutisse à nourrir une matière qui sait qu’elle sait. Toute matière est porteuse d’information. La matière qui sait est celle qui sait que ce qu’elle porte est information et du coup l’utilise, comme les plantes, insectes, animaux et tout ce qui « vit ». La matière qui sait qu’elle sait (et donc consciente réflexivement) est celle qui essaie de contrôler, créer et manipuler l’information qu’elle porte. De terre et sel, matières sans savoir, ce que tu deviens, et que nous tous deviendrons, par ces tours de cycles de nourriture tu reviendras vers matière savante, et puis vers matière savant qu’elle sait. Une résurrection évidente. En te perdant, tu es gardé et regénéré.

Nul ange noir ou bleu ne viendra te gêner. Tu n’es plus, et si ça n’a pas de Sens, c’est juste parce que le Sens n’est pas. C’est juste un récit, un déchêt du phénomène de la « matière qui sait qu’elle sait ». L’effet de Joules de la Nature.

Amour et Respect, bro. Tu nous manques. Hélas, le cours des choses ne demande permissions à personne. Même pas à nous.

Nous sommes autant Tout que Rien.

P.S : Excusez mes erreurs de françaais. S’il se trouve je suis un peu bourré [comme d’hab].

العظماء كأصدقاء الجزء 2


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(كمالة مباشرة للنص اللي بديت ننشر فيه البارح)
المهم، مخ من اعز ما تنجم تتخيل، و عملة بهيمة، تي بهيمة ياسر. و سي عزرا پاوند لوحني تلويح قدام ها الإشكالية هاذي. يا ويلي منو عظيم، يا ويلي منو فعلو بهيم. زيد تدخيلتو لمستشفى المجانين مع نهاية الحرب العالمية الثانية، كمحاكمة سياسية مقنعة، ذكرتني في الكم الهائل م العظماء اللي تعودت ما نحاسبهمش [بالمعنى الكانطي للكلمة، معناها محاسبة قدام محكمة العقل المحض] على خاطر « قيد على هبل ». أماريكيا الرسمية اللي ما حبتش تستعرف اللي السيد هذاكة خذا قرار هو حر فيه، انا نعتبرو بهيم، ذكرتني في آلتوسير اللي قتل مرتو[و قيد على آلتوسير هبل]، فوكو و سارتر اللي ما تحرجوش من « فقوسة » للقضية الفلسطينية [و قيد على « سارتر خرف و ولاو يتلوعبو بيه »]، دولوز و بورديو اللي يحقّرو مدارس فكرية أخرى من غير ما يطلعو عليها جوست على خاطر « هكاكة »، كانطور اللي فشل في إتمام « النظرية الرياضياتية للمجموعات » و دورها يكتب في تخريفات، لينين اللي كي كلات بعضها « النيپ » قيد على هبل، و غيرو، و غيرو …
المهم، الإشكالية هاذيكة، « كسرتني » ذهنيا. فما نوع م « البكارة » في الذهن، اللي هي « القداسة ». كيف تتطرشق تسيل دم، و تنجم تكون فيها تعقيدات ساعات. العظماء ما فماش علاش يكون عندهم قداسة، سواء الأحياء ولا الموتى. و الإحترام كانو بالحق موجود، ما يتقاسش على حاجة جابتها الفانتازما و التهويم كيف « القداسة ». القداسة، كان قامت منطقيا، راهي تتقام في مجال و نطاق آخر غير نطاق الوجود و الموجود. الوجود و الموجود ظواهر زمنية، تجي تحت الزمن و يحكم فيها الزمن كعامل أولي و أساسي. بينما القداسة تتعالى و تتجاوز الزمنية. الإحترام وجودو ثابت كإحساس، لأنو كيف يتفقد يصير إحساس واضح بعدم الإحترام. الدم اللي يسيل مع البكارة جاي من كونو القداسة [ع الأشياء الصايرة في الوجود على الأقل] ماهيش موجهة للآخر فقط. كأي شعور، هي موجهة للآخر انطلاقا من النفس/الذات. بمعنى التقديس اللي تخرجو جاي من تقديسك لنفسك. موش نفس درجات التمظهر، بالطبيعة. كيف الشاشة اللي ترا فيها انعكاس الضو اللي يعطي الصورة، بينما الپروجيكتور هو مصدر الضوء الأولي، و لو أنو عينيك تستقبل انعكاس الضو المنعكس ع الشاشة. و لهنا يجي التماهي. التماهي مع بطل، مثلا، يخليك تعديلو كمية من القداسة لأحد صورك عن نفسك. « حقيقة » البطل هي « حقيقة » هاك الصورة رغم عدم تطابقها معاك حاليا (بما انك تعرف نفسك و تعرف خايبك و باهيك اللي ما يعرفهم حد). و الدم اللي يسيل هو تقديس الإنسان لنفسو، كما لو أنو فوق الزمن و عابر للموت يقينا. الدم اللي يسيل هو « ستاتيكية » العظمة، بينما في الواقع تلقا انسان عظيم في اوقات و بهيم في اوقات أخرى. الديفيرينسة بين الرؤى هاذوما الزوز هي دم البكارة الذهنية. لهنا تتفهم الجملة التوسلية متع هيجل كيف يقول بما معناه « يا ولادي راهو تدريس الفلسفة عبارة على مرور على جثث الفلاسفة ». لأنو يعرف روحو كيفاه ظاهرة ديناميكية (ذات أس جدلي، بلوغتو) متغيرة تتطور مع الزمن، و كل حاجة تتعمل عبارة على تراس متع لحظة تعدات.
الحل لها الوضعية الباعثة ع الإكتئاب هاذي، لقيتها بقراءة قصيدة في نفس الكتاب [موش تحتي توة باش نستحضرها، الكتاب خليتو عند مات]. حسب ما نتفكر القصيدة ، فيها بما معناه : « صوت الكبار القدامى/ الأرواح، أرواحهم تعبرني/ و فيلون السارق النبيه يجلس حذوي » [فيلون اسم شاعر تروبادور پاوند كان مغروم بيه]، و يحكي على شعراء يعتبرهم كبار و المعلمين متاعو، يحكي كيفاه ارواحهم تمشي و تجي على روحو، ببردها و دفاها، بعلووها و سقوطها. وقتها كپتيت حكاية. هيجل كيف كتب، كان حي، و عندو علاه يكتب و يحط في إينيرجي و هو يتخيل في الماكسيموم متع اللي ينجمو يقراو قدامو. و جملتو فهمتها بمعنى التوسل، متع واحدف يقول : « أمان، راني حي كيف نكتب هكة و نخمم هكة، و نناقش اللي نخمم فيه و وصلتلو، بالك فاتتني حاجة. كان باش تغزرلي صنبة باردة تاخو كتيبتها تقول صخرة كاملة مسكرة، راك عبارة قاعد تفحج على جيفتي و تتمتع بالريحة ».
من باب الإحترام المعاملة بالمثل، تصرف يدل ع الاحترام أما ما يعرفوش و ما يحددوش. أما تقنية أولى و وحدة قياس واضحة. كي ما تعملش مع غيرك اللي ما ترضاش غيرك يعمل معاك، تتسمى تتصرف باحترام. هذا آش خممت وقتها. « العظيم » ينجم يكون « صديق مفترض ». كيما الموجودين في تويتر و فايسبوك توة، أما على وسيط آخر، اللي هو المخيال و المخ ديراكتمون. ما فماش علاه نحبسو و ننكر إنسانيتو جوست تطبيقا لأعراف غير مبنية على حجج عقلانية. و كيما فما ناس « ما يحبوش الإحترام » على رأي أخ مي كلاي، فما زادة عظماء « ما يحبوش الإحترام ». و كيما فما ناس ع الاول ما تحملهمش و مبعد يوليو في غرغور الڨلب [و العكس صحيح]، في شيرة سي العظماء كيف كيف. المقصد ماهوش أنك « ترتقي بحذاهم » بسبب ازدحام القاع، هاذيكة كيف تبدا محتاج لدليل داخلي على قداستك باش تنجم تستمنى على نفسك المفترضة يوما ما حسب صورة يتم العمل عليها، المقصد هو أنك « تستدعاهم بحذاك ».
رجعت و راجعت، لقيت أنو من حقي يعجبني هذا، و هذاكة لا، من غير ما يكون فما « حكم » بات و نهائي في الحكاية. هو إنسان و انا إنسان و الحكم الوحيد اللي انطبق عليه سابقني، اللي هو تقاطع أفعاله و أعماله مع وقعها ع الناس، الشي اللي خلاه مسمي « عظيم ». موش لدرجة « الإنطباعية الفجة » بالطبيعة، نحكيو على ناس و توارخ و اعمال على خاطر.
المهم، الترجمة للدارجة، و النقد/القراءة الشخصية و القراءة النقاشية راجعين. طريقة نحاول نرجع بيها طاقة ناس عاشت، و نستعاها بحذانا، احنا الناس العايشين توة. ما يمنعش أنو دوستويفسكي حشاها بالمسبق لفرويد، و أنو سپينوزا ڨعد روسو على خازوق من قبل ما يتولد ^^

العظماء كأصدقاء الجزء 1


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فما مرة، عندها مدة، هبطت ع الفايسبوك حكاية خطرلي في مخي، و كي العادة فما بزايد ناس ما عجبتهمش الحكاية. فيهم وحدة من فصيلة « الضباع الإفتراضية » ذات طابع طفيلي مقيت، كنقد للفكرة/التعبير، وضحت موقفها من حياتي الشخصية [مشكورة عليه، من وقتها و هو في تيروار الميحاض، بالك يجي ڨاوري ما يستعملش الما باش يتوضا، بالقليلة يلقا باش يمسح] و كملت عاودت فرملت الموقف المذكور في منشور. واحد/ة م المتفاعلين حط بما معناه : « أنا هاك النهار قريتلو كيفاه يحكي على عظماء كيف دوستويفسكي و فرويد و ما أدراك، طاح من عيني ».
الملحوظة هاذي رجعتني لموضوع قديم، و قعدت نفكر و نقيس قبل ما نرجع نواصل سلسلة المقالات اللي بديت فيهم وقتها. الله غالب، وخيكم مازوط، و كل شي في المخ لازم ياخذ وقتو، بالنسبة لي. تنجم حكاية تتعطل اعوام على تفصيل موش مفضوض في المخ، بيني و بين روحي. صحيح الواحد تنجم تسخطو الموت في أي لحظة و تتكعبرلومن غير ما يكمّل شي و من غير ما يعمل شي، أما الله غالب هاضاكاهو. التخمام شد شهور باش نثبّت من موقف قديم خذيتو في حياتي، و كل وين نكتب في « الجديات » (علوم، فلسفة، أدب، نقد ثقافي ..) نرجعلو. قبل ما نرجع نكتب و ننشر، نحب نبيّن الـ »علاش » و الـ »كيفاش » للناس اللي تقرالي. يظهرلي من حق أي إنسان تحكي معاه أنو يكون عندو معاك معجم مشترك، باش نفهمو بعضنا، و يصير تواصل. كونتراتو تبيان مفاهيم و مصطلحات بين اللي يقرا و اللي يكتب.
الموضوع اللي نحكي عليه هو سي « العظماء ». الناس اللي تمركات في مطبعة التاريخ، على خاطر فما علاش. بالطبيعة كل واحد و « عظماؤو » حسب ذائقتو و هواه و توجهاتو و تاريخو الشخصي و هويتو الجسدية و الثقافية. موش كيف اللي مغروم بفيفي عبده كيف اللي مغروم بمارادونا كيف اللي مغروم بماركس، بينما الغرام هو نفسو. العظماء ناس بدعوا و زادوا و خلاو تراس واضحة و إيجابية عموما [أو من نواحي].
اختيار الشخص للعظماء متاعو قايم على علاقة التماهي. تماهي حلمة، و إلا شهوة حاجة تحب تكون كيفها، و الا فكرة تشوف فيها نهاية الغايات. المثل الأعلى عندو نفس المرتبة العاطفية و عادة ما يكون م « العظماء ». ها التماهي يفرض نوع من « بحث عن الإحترام ». الإحترام، ها المفهوم الغامض المبهم، اللي ما تنجمش تحصرو و تحددو ، أما كيف يغيب تحسو في العظم. و في المجتمعات، فمة تقليد ثقافي، يخلي الإحترام مسنتر عندو آلية و منظومة إجراء ات واضحة و محددة و أعراف، و كل شخص يترانا م الصغرة على استبطان و تطبيق « مسرحية الإحترام ».
الحاصل، هاذي مقدمة طويلة للحكاية التفسيرية اللي نحب نحكيها. قبل، حتى للي عمري 17، كانت عندي علاقة كلاسيكية بالعظماء اللي مختارهم، و اللي هوما هاك الناس اللي نقرا عليهم اللي هوما عظماء، و يتعاود قدامي اللي هوما عظماء، و الناس الي تفهم تقول عليهم عظماء. كنت نغزرلهم بعينين مجهورة، من غير ما نعطي لروحي الحق في أني نحدد شنية يعجبني و شنية ما يعجبنيش في أعمالو. شكوني أنا قدام هاذوما باش نوصل نحكم و نفتي، تي شكون الناس اللي نعرفهم الكل قدام هاذوما ؟؟؟ وقتها غرامي الكلو قص ثنية ع اليسار، لدرجة أني كنت نجبر روحي نتعامل مع « عظماء اليسار » الكل كـ »بلوك  » واحد يستحق نفس درجة الإعجاب. و إذا ما وصلتش، معناها لازمني نزيد نعاود نقرا و باز فما حاجة أنا راتيتها، و كي نقرا عليهم نقد ولا سخرية نحسو تقسيم و نتمس و يطلعلي العصب و نكرز. وقتها كنت نعتبر اللي الحديث ع العظماء لازمو « عظمة »، و وهرة، و عربية قحة، و تكون دخلت للتوالات قبل، و سجاد أحمر لغوي كامل. كل فكرة لفيلسوف عظيم هي
لوين نهار، هبطت مع بابا لروبافيكية الكتب، نسلعو ما تيسر. و أنا أتبرطع من نصبة لنصبة كيف عمود الحريڨة (على حد توصيف الوالدة) مع الأب، إذ بي أرى من غادي، في الشوكة ڨد ڨد وين فما الدخلة ع اليسار بعد ثاني تاكسيفون ع اليمين و انت طالع من متحف المالية، إذ بي أرى، ماذا أرى، كتاب أبيض مرشوق بالواقفة ع الحيط اللي كان أبيض قبل ما يولي مرتع لكل الألوان من كل الطبقات. عليه تصويرة بالأبيض و الأسود متع راجل كبير واقف سوريتو محلولة و صدرو عريان، شلاغم و لحية و وجهو مثلث طويل شوية حالل فمو. ريتو يصيح م التصويرة. نتفكر الإحساس كي ريت هاك الكتاب و جت في مخي كلمة « صرخة صماء »، و صارتلي حالة متعة ذهنية مع العبارة. ثم أسرعت الخطى و خذيت الكتاب و سألت السيد المستصيد قدامو « بقداش »، ياخي جاوبني دون أن يحرك ڨارو الكريستال من شواربو : « خمسة آلاف ». ورايا كنت نسمع في تطقطيق صباط متع مرا تجري، طفيتها باش حد ما يفكلي الكتاب من يدي حتى كاحتمال، و حليتو نلقى عليه طابع بالفرنسية باسم « حمادي بن مبروك » و بالستيلو مكتوب « 1965 »، ياخي زدت حسيت اللي الكتاب عندو قيمة. بابا خلط، خذا من يدي الكتاب و قال : « آوو!! عزرا پاوند الفاشي هذا » و تبسم تبسيمة ضاحكة و قاللي « شاعر كبير هذا. بقداه » جاوبتو، خلص السيد، و مشينا، و انا عطيت بظهري طول باش ما نشوفش المرا اللي كانت تجري [إمشي يا زمان و ايجا يا زمان، الحكاية صارت عام 2000، و عام 2009 دخلت على ڨروپ في الفايسبوك متع ناس مغرومين بالكتب، و كل واحد يحكي حكايتو مع كتاب، انا حكيت الحكاية هاذي ياخي جاوبتني مرا و قالتلي اللي هي اللي كانت تزرب وقتها، و اللي حمادي بن مبروك كان يخدم في الإذاعة و معروف بغرامو بالثقافة و الكتب و الأدب، و هي حاولت تسترجع الكتب اللي تباعو بعد موتو].
الحاصل، الكتاب هذاكة [كراسات الهارن، عدد عزرا پاوند] حللي فاتارية في راسي و في كياني. من شيرة السيد من عظماء الأدب و الفكر، كانت عندو يد و نظرة استباقية في الحركات الفنية الطليعية متاع القرن العشرين الكل، ساهم في اكتشاف مواهب قد السخط منهم پيكاسو و ماريناتي و جياكوميتي و كارلوس ليويس (على سبيل الذكر) في الفنون التشكيلية، قدم الهايكو و الشعر الصيني القديم للعالم و عاود اكتشف شعراء لاتينيين مغمورين، صلح لإيليوت و نحالو شطر قصيدتو « الأرض اليباب » و هو ساكت، تراسل مع جويس و بورخيس و صلحلهم، كتب قصايد غاية في الروعة، ساهم في « تفرڨيع » نظريات النقد الأدبي و أسس لبرشة موڢمات فنية، و كان عندو ذكاء الهجرة من أماريكيا على بكري، و برشة حاجات. و فرد وقت، اختار الإصطفاف الواضح مع موسوليني، بمجموعة حجج أقل ما يقال عنها أنها بهيمة. زيد موسوليني من أحمق القادة اللي توجدي في التاريخ، عبارة ڨذافي شادد إيطاليا وقتها