Pause Perso IV

We are Nothingness. We are Fullness.

A même pied que nous nous sentons le Tout pour le tout, l’ultime objectif de la finalité de tout ce qui se présente sous nos sens, à même pied d’égalité et d’équivalence nous sommes aussi le Rien du Tout. Le Sens et l’Insens (même si ce mot aussi n’existe pas, provoquons-le par nos sensations) à la fois, toute la Signifiance qui se nous présente, et toute l’Insignifiance.

Ainsi est l’humain. Le différentiel entre ces deux états d’Etre [la fonction dérivée, au sens mathématique du terme] n’est autre que la fonction « Vie », dont l’Intégrale est l’Etre. Ce différentiel crée cet éclatement énergétique qui nous fascine et qui n’est que notre sensation de nous-même.

Tout humain, tout homo sapiens sapiens est une matière qui sait qu’elle sait. Ce méta-phénomène, cette hyperactivité ne peut être qu’exception temporelle. La conscience est un accident. La vie est un accident. On est par accident, et on n’est plus mécaniquement.

Ton sourire égayait. La distance entre ta maison et le cimetière est fatigante. Tout ça, et rien de ça, moi, toi, nous, eux les amis, autres ailleurs, le sable, le ciel, ces arbres …

Dieu existe-t-il??? A-t-il besoin d’exister pour Etre ??? Est-ce vraiment important??? Je ne te verrais plus. Du coup, toi de même. Notre perte est partagée équitablement. Terre et sels, tu reviendras. Ces sels alimeront des plantes et des arbres. Des oiseaux en mangeraient, des parcelles passeront par génétique. Ces oiseaux chieraient, leur merde deviendra nourriture d’autres plantes, ces plantes nourriront des animaux, matière passant vers d’autres matières. Fortes chances que ça aboutisse à nourrir une matière qui sait qu’elle sait. Toute matière est porteuse d’information. La matière qui sait est celle qui sait que ce qu’elle porte est information et du coup l’utilise, comme les plantes, insectes, animaux et tout ce qui « vit ». La matière qui sait qu’elle sait (et donc consciente réflexivement) est celle qui essaie de contrôler, créer et manipuler l’information qu’elle porte. De terre et sel, matières sans savoir, ce que tu deviens, et que nous tous deviendrons, par ces tours de cycles de nourriture tu reviendras vers matière savante, et puis vers matière savant qu’elle sait. Une résurrection évidente. En te perdant, tu es gardé et regénéré.

Nul ange noir ou bleu ne viendra te gêner. Tu n’es plus, et si ça n’a pas de Sens, c’est juste parce que le Sens n’est pas. C’est juste un récit, un déchêt du phénomène de la « matière qui sait qu’elle sait ». L’effet de Joules de la Nature.

Amour et Respect, bro. Tu nous manques. Hélas, le cours des choses ne demande permissions à personne. Même pas à nous.

Nous sommes autant Tout que Rien.

P.S : Excusez mes erreurs de françaais. S’il se trouve je suis un peu bourré [comme d’hab].

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